mardi 10 novembre 2015

Birth

J'ai décidé. Depuis samedi dernier.

L'Homme a bien insisté sur le fait que mon humeur n'était pas du tout au top depuis plusieurs mois. Que je me plaignais du travail, tout le temps.

Que cela n'allait jamais, d'après moi. D'après lui.

J'entend bien cela.


J'ai donc décidé de me jeter à l'eau. Sans les petites roues pour aider à marcher droit.

Ca ne peut pas être pire que ce que j'ai ressenti depuis l'annonce liée à mon boulot.

J'avais des idées bien noires depuis plusieurs jours. Bien bien noires.

Et puis je me suis relevée et je me suis dit que je ne voulais plus laisser empirer mes sentiments comme ça, plus noirs de jour en jour.
Parce que j'aime ça, en fait. Souffrir.
Et même l'Homme me l'a envoyé en pleine figure l'autre jour au restaurant. Et ça a été la révélation.
Aucun énervement de ma part. Peu de bouillonnement. Comme une évidence.
J'aime me faire souffrir.
Et ça, c'est vraiment trop con.

"The definition of insanity is doing the same thing over, but expecting different results".


Ah et puis j'ai eu une autre révélation aussi :

Hard Work is the key. 
J'ai depuis toujours une force à mes côtés et en moi qui me permet de garder le cap.
Mais je la laisse de côté le plus clair du temps.
Eh ouais. Je préfère souffrir.

Etre ridicule, être gamine, être trop sage, être trop grosse, être trop grande, être trop vieille ....je pense que j'ai entendu ça en moi et autour de moi depuis un petit moment.


Oui, le temps passe. Et je suis toujours là.

Il a eu quelques drames ces derniers temps qui m'ont touché de loin. Mais qui m'ont touché quand même. Je réfléchis pas mal.

Et je me dis que pour changer, il faut changer mon comportement, mes habitudes. Je dis changer mais au fond je sais très bien qui je suis.

Sensible, avec comme tout le monde un solide héritage familial. Avec plein de petites névroses.
Que je n'ai pas envie de creuser pour le moment. Ou même jamais.
Un secret qui m'empêche de m'envisager maman, qui me rend tout bonnement agressive sans raison, qui me fait vivre la tête dans les nuages pour éviter de voir les éclairs en bas.
Comme c'est le cas de beaucoup de mes proches. Mes amies. Les humains, quoi.

J'ai des frissons, j'ai l'impression de vivre un peu à côté de mes pompes depuis 2 jours.

Mais en tout cas, les idées black ne sont plus là.

Et il est même possible que mon Homme et moi ayons notre chez-nous d'ici quelques mois.

Le grand bain, quoi.

jeudi 1 mars 2012

Mother

Aujourd’hui, toutes les femmes font dix ans de moins que leur âge. Sauf ma mère.

Elle en fait vingt ans de moins.

On pourrait croire que c’est un avantage. Pas pour moi. A trente ans, je fais dix ans de plus. Du coup, on nous prend pour des sœurs. Ce qui a le don de m’énerver. Heureusement pour moi, ma mère s’habille plutôt « classique ». Mon honneur est sauf et je bénis le Saint Cyrillus de me permettre de faire – pour combien de temps encore -  un peu plus jeune qu’elle.

Ma mère a quand même pas mal de chance. Elle n’était pas dans ma situation à son âge : ma grand-mère n’avait rien de la business maman mais plutôt tout de la mamie gâteau. 

Il faut dire qu’à 32 ans, ma mère avait déjà 2 enfants et jonglait allégrement avec son boulot et ses marmots. A 30 ans, je n’ai pas encore (mais alors pas du tout pour le moment) envie de céder aux sirènes de la maternité. Ma mère a pu être dupé en son temps – et même, elle avait été prévenue de ces ravages. « Dans quelle galère tu t’engages », telle a été la phrase clé soutenue par ma grand mère quand elle a appris que ma mère était enceinte. Je ne sais pas vous mais moi, ça me bloque pas mal. Et je dirai même que ça bloque mes futures générations de petits têtards. Parce qu’en terme de galère, j’ai déjà mon lot. Et en ajouter un de plus sur un environnement qu’on nous répète être en crise et en recul, ça ne me fait pas, mais vraiment pas rêver.

D’ailleurs, en parlant de rêve, je n’ai jamais cru au prince charmant par exemple. La génération dont était issue ma génitrice, les années 70 et tout ça, ont eu pour effet de libérer la parole de ma mère et de lui permettre de me dépeindre tout au long de mon enfance et de mon adolescence – un portait au vitriol de la gente masculine. Je me laissais donc aller, dans mes premiers émois, à me dire que de toute manière l’homme parfait n’existe pas, qu’il est un mythe hérité des contes et que de toute manière Cendrillon était une grosse menteuse – bien mieux dépeinte dans la chanson de Téléphone que dans les livres d’images.

Ma mère a toujours eu des égards envers moi concernant le développement harmonieux de ma vie amoureuse. Une sorte de schizophrénie de survie si vous préférez. Elle me répétait à quel point il était merveilleux de partager sa vie avec quelqu’un qu’on admire, qu’on choisit et qu’on aime. Notez l’ordre judicieux de ce passage. 
Pour elle, un homme devait forcément être quelqu’un d’intellectuellement et de spirituellement proche de son idéal de réussite sociale. Qu’elle ait pris un énarque comme partenaire de vie n’efface pas le fait que sa source principale de nourritures culturelles soit le ELLE hebdomadaire, une institution dans la famille. Ma mère se plaint que je ne me « culture » pas assez à son goût, mais n’empêche que la génération télé à laquelle j’appartiens, a une culture certes différentes de la sienne, mais une culture quand même.

De culture a cul, il n’y a qu’une syllabe d’écart – que je zappe allégrement. 
Car ma mère m’a rapidement mis au parfum de ce monde étranger et adulte que celui du sexe. A 10 ans, je savais déjà ce qu’était un préservatif, que la masturbation était intéressante nonobstant le fait qu’elle était réductrice et que l’usage d’un partenaire était de meilleur aloi. Aucun problème de ma part à découvrir pour mes 18 ans le cadeau de ma meilleure amie devant mes parents : un superbe gode qui se reliait par un ingénieux système à mon lecteur mp3 – tout pour décoller en musique. Sincèrement, je n’aurai pas imaginé plus pur exemple de l’absence de malaise entre ma mère et moi sur ce sujet. Qu’elle me demande de lui prêter l’objet ne m’aurait pas choqué le moins du monde.

Ma mère est issue de la génération Simone Weil. Elle a pris la pilule en son temps, m’a prise par la main pour mon premier rendez vous chez le Gynéco et a soigné mes premières cystites avec amour et empathie. Elle ne comprend néanmoins pas pourquoi je prends ma pilule en continu pour éviter d’être de mauvaise humeur, d’avoir mal au ventre et surtout d’être indisponible sexuellement. Je dirai que ma mère a hérité de cette culture féministe sans en être une réellement : elle travaillait en même temps qu’elle nous élevait mais elle suivait mon père dans les déménagements successifs qu’il lui imposait – rendant impossible son évolution professionnelle à elle. Elle se plaignait de devoir rendre des comptes (au centime de francs puis d’euros près) à son mari, mais elle nous a toujours poussé à l’indépendance financière et à la réussite professionnelle. Peut être a t elle choisi de nous inculquer au maximum ses valeurs en restant le plus souvent auprès de nous ?

Ma sœur et moi avons eu une enfance empreinte de bonheurs mais néanmoins assez sévère. La répression paternelle balançait avec l’amour maternel. Le bâton, les bisous et…la carotte : à savoir que nous devions réussir convenablement en classe (je dirai même exceller) pour rendre nos parents heureux. 

Cela a eu pour conséquence de me faire passer par la « voie royale » du parfait petit étudiant : allemand option anglais au collège, bac S, prépa et école de commerce. Je n’ai jamais eu le choix et je ne voulais pas prendre de décision à la place de mes parents, vu que j’avais toujours choisi de leur faire plaisir et de répondre à leurs rêves de réussite. Surtout sa réussite à elle – ma mère.

Dans la rue, ma mère adore me prendre par le bras. Ce qui a le don de me mettre un peu hors de moi car je ne les aime pas ces contacts. J’ai l’impression qu’il s’agit d’une pulsion de sa part visant à reprendre l’exclusivité sur ma petite personne, un moyen adulte de me prendre la main en somme. 
Je suis d’ailleurs assez gênée par les gestes affectueux qu’elle se permet car après avoir vécu mon adolescence en mode méga-répulsif vis à vis de mes parents, ces rapprochements me font bizarre. Ou ai-je décidé que seul mon amoureux pouvait avoir des gestes tendres envers moi à présent ?

Le shopping est une activité que nous apprécions toutes les deux et que nous ne manquons pas de pratiquer ensemble. Mes goûts étant ce qu’ils sont (chic mais loin de l’esprit Marie-Chantal), j’ai parfois un peu de mal à faire comprendre à ma chère génitrice que oui, un 12 ème sac est indispensable (et c’est surtout bien mieux si c’est un Dreyfus) tout comme cette nouvelle couverture pour MacBook. Non, mon chien n’a pas besoin d’un plaid, merci. Confusion faite par ma mère entre Mabrouk de 30 millions d’amis et la marque à la pomme.


Je ne comprends toujours pas le réflexe avéré qu’elle a pour dénicher toujours des fringues qui ne me vont pas, rapport à mes quelques kilos en trop, pris après mon dernier chagrin d’amour. « Regarde cette adora-a-a-a-ble petite robe en soie poudré, elle t’irait à merveille au teint » me susurre-t-elle à l’oreille. Peine perdue, je sais par avance que je vais déjà me faire des pinçons qui font mal au moral rien qu’à la regarder. Et quand la séance d’essayage arrive, ce n’est que pour constater que oui, j’ai bien 10 kilos d’horrible masse adipeuse sur mes points de séduction stratégiques – et que de toute manière avec cette couleur c’est juste bon pour partir à une Dallas Party. Pas vraiment le top pour la vraie vie quoi. Ces choses étant dites, voilà que ma maternelle papillonne autour de moi, ajoutant une broche par ci, un escarpin par là – une vraie mère maquerelle de la fringue – et je termine lamentablement attifée comme un macaron ladurée : le chapeau, la robe à godets évasée en bas (partie macaron)– et le châle framboise en guise de confiture au milieu.

Ma mère n’a toujours pas compris que mon chien n’etait pas « ma fille » et qu’elle n’avait pas à lui refiler ses morceaux de steak – rapport qu’elle a fini par ne plus croire en Dukan.


mercredi 26 octobre 2011

Petit pamphlet en l'honneur du clan.

On se parle, on partage le quotidien (le bon et le mauvais ensemble), on se frotte à la vie, on revient au nid, on présente, on se la représente, on la fuit, on la retrouve, on la hait, on l'aime.
Qui ?
La famille bien sûr. Dans mon cas, je parle de mon clan.


Car après des débuts sans indépendance (je suivais mes parents lors des sacro-saintes réunions de famille), je vole depuis quelques années de mes propres ailes et j'aime à construire des relations fortes avec certains de mes proches.


Premier maillon de la chaîne, sans qui je ne vivrais pas mes aventures truculentes : mes parents.


Je suis très très fière d'eux. Nous n'avons pas toujours eu des relations au beau fixe pendant ma looongue crise d'ado, mais j'ai toujours pu compter sur eux et sur leurs bons conseils. 


Mon père m'est toujours apparu comme un scientifique rationnel tendance rock & roll.
Ma mère s'est toujours attachée à ce que nous ne manquions de rien ma soeur et moi, au risque de jouer (un peu trop à mon goût) à la mère poule.
La caractéristique de notre famille est que nous aimons beaucoup les grands écarts : je m'explique. 


Ma mère est une ex-mannequin et pro de l'anglais - mais elle n'a pas détesté faire science po il y a quelques années.
Mon père est un scientifique pur souche, mais il ne rechigne pas à sortir sa Fender quand l'envie lui prend, ou à poser l'ensemble d'un circuit électrique dans notre véranda. C'est d'ailleurs un pro de l'invention de nouveaux outils de bricolage biscornus : une mémorable finisseuse / presseuse à chape à béton fait partie des anales de l'INPI.


Je ne manque pas de participer au soutien à la dette grecque en vous proposant ce cliché sponsorisé.




Ma soeur ensuite (je préviens, je ne vais pas vous faire toute la famille mais juste quelques membres choisis pour leur actualité )


Ma soeur est une business woman au grand coeur. Nous nous sommes pas mal rapprochée ces derniers temps et cela me fait un bien fou.
Rapport à son statut professionnel de top executive, pas de cliché de son joli minois ici.
Un mélange de Gisèle Bündchen et Audrey Hepburn, version vétérinaire.


Ma cousine, enfin - chez qui je vais passer quelques jours à partir de ce midi. Gniiiiiiii !



Adorable, fun, intelligente, bosseuse, sensible...bref, je ne taris pas d'éloges pour elle. Nous nous sommes soutenues dans les moments de doute de nos vies respectives. Il faut dire qu'étant toutes les deux un peu névrosées, l'éclairage de l'une permettait à l'autre d'avancer - et vice versa.
C'est un futur grand médecin généraliste. Veuillez vous inscrire sur liste d'attente pour la choisir en tant que médecin référent ;)

Je n'allais pas finir ce petit message en oubliant l'homme qui partage ma vie et sans qui je ne serai pas celle que je suis aujourd'hui. Epanouie et HEUREUSE.

Merci à tous d'être vous, d'être là.

jeudi 20 octobre 2011

Du bienfait de la gentillesse



"Agis avec gentillesse, mais n'attends pas de reconnaissance".
Confucius.




Vous saviez qu'il existait une journée internationale de la gentillesse ?
Je viens de le découvrir et je dois dire que même si l'idée de cette journée est toute préfabriquée, le fait de faire preuve de gentillesse ouvre pas mal de portes.


Je ne me pose pas le question de savoir si cela m'apporte ou non des ennuis, si les gens profitent de ça (mon libre arbitre me fait me poser des limites quand même). Force est de constater que la gentillesse, ça marche !


Revue de détails de mes gentillesses de la semaine et des résultats :


Expérience numéro 1 : gentillesse à la Poste


- Rester gentille à la Poste, pendant que l'employé m'aboyait dessus car j'avais la malchance de tenir mon petit chien en laisse. "Vous laissez votre chien dehors ou je ne vous sers pas". Bien. Pas d'énervement, j'ai juste proposé une solution de repli à savoir mettre mon Pitbull Chihuahua dans mon sac et d'une voix empreinte d'empathie pour ce problème insurmontable, j'ai proposé de reprendre le traitement de mon colis. Après un bref passage à la maison pour chercher une adresse d'expédition, je retourne chez la Poste. File continue de clients crognons.


Résultat : le charmant employé m'a proposé de suite de prendre mon paquet, en m'octroyant au passage un "je suis désolé pour toute à l'heure, mais vous comprenez un enfant pourrait se faire mordre, hein, vous comprenez ?"


Effort : ravaler ma rage quant à tant de mauvaise volonté et d'énervement stérile. Pas si terrible que ça finalement.


Expérience numéro 2 : gentillesse chez l'opticien


- rentrer chez l'opticien et demander gentiment de faire réparer mes lunettes de soleil fétiches. Me rendre compte que les verres sont un peu rayés. 


Résultat : Se voir répondre "ce n'est pas grave, je vais appeler le fournisseur pour les changer et je vous les offre." Repartir gaie comme un pinson.


Effort : aucun. Un bonjour souriant à fait tout le travail.


Expérience numéro 3 : politesse dans le métro ligne 8


- J'ai pris le métro cette semaine et pour laisser descendre les voyageurs à une station bondée, je suis déscendue du wagon, en demandant à un autre voyageur de me laisser une petite place - "Excusez moi Monsieur". 


Résultat : me faire traiter de "sale p..." pendant le reste de trajet.  Se faire attraper et jeter le livre que j'étais en train de lire au dessus de la rame. Me faire de nouveau traiter de "sale p...". Me rendre compte que mon majeur droit était coupé. Aller à la station pour me faire soigner par un agent RATP adorable qui m'a proposé d'appeler les pompiers (faut pas pousser hein, j'ai déjà un homme adorable je n'ai pas besoin de passer entre les mains des mecs du 18 aussi musclés soient-ils) et avec lequel j'ai papoté un moment.


Effort : un peu, pour ne pas sombrer en me disant qu'aucun voyageur n'avait bougé le petit doigt pour me demandait si j'allais bien. Finalement, pas mécontente de ne pas avoir surenchéri avec un coup de karaté (on ne sait jamais, le débile du métro disposait peut etre d'un cran d'arrêt).

Vous reprendrez bien un peu de gentillesse ? ;)

lundi 17 octobre 2011

Virtuelle



Je réfléchissais à mon activité actuelle sur le net. A savoir que je suis franchement très connectée. Pour le meilleur et pour le pire...


Le pire ?


- Ressentir le besoin de me connecter dès le réveil pour voir si j'ai de nouveaux messages (surtout en ce moment, au regard des ventes que j'ai mis en ligne sur leboncoin et ebay).


- Passer le temps / Me rassurer quand je prend les transports, en relevant mon facebook ou mes mails de façon automatique.


- Recevoir mes factures électroniques (très écolo quoique ce type de factures semblent trop dématérialisées = ah bon c'est bien 50 euros de portable que j'ai consommé le mois dernier ?)


- Me donner trop d'envies en surfant sur les blogs et les sites de ecommerce : terrible car en dématérialisant (encore) nos achats, nous avons moins conscience de consommer. Résultat : rappel du banquier en fin de mois (!). Heureusement pour moi, mon grand ménage anticonso me fait supprimer tous ces achats car je n'ai plus de CB permettant de payer en ligne. Et ça me fait un bien fou. Pouvoir regarder, comparer, toucher, tester en boutique me permet de supprimer une bonne fois pour toute mes erreurs d'achat.


Le meilleur ?


- Je pense que la chose la plus positive dans le net, c'est la possibilité de rester en contact avec ses proches et de faire de nouvelles rencontres. Des amitiés qui se tissent petit à petit (car ne nous voilons pas la face, il y a pas mal de superficialité dans ce genre de rapports).
Mais je remercie la toile de m'avoir fait rencontrer ma chère Clo, de m'avoir permis de faire un peu de buzzmarketing avec mon ancien blog et de tester les petits paquets du net (Koyangi, je t'envoie le tiens cette semaine ;)


- Rester au courant des dernières news mode, beauté, techno...sans sortir de chez moi et en évitant d'acheter une tonne de presse chez mon buraliste.


- Vendre ce que je n'utilise plus : résultat très positif malgré quelques déconvenues (les acheteurs qui ne viennent pas aux rdv et ne préviennent pas...le manque d'éducation est légion)


En définitive, je pense que le net est une ouverture à la connaissance et à de nouveaux cercles d'amis, il nous permet de gagner du temps mais comme toute chose, modération est le maître mot. Je vais tenter de me désintoxiquer un peu : ça commence par éviter les échanges mail ou chat et privilégier le "réel" par exemple.
Les copines, vous êtes dispos pour un déj samedi ? ;)







vendredi 14 octobre 2011

Questionnaire "Dans la tête de"....Caro


Premiers gestes au réveil ?
Embrasser mon homme, m'étirer comme un chat...et boire 1/2 litre de thé oolong ou de thé vert en papouillant mon toutou.


L'air que vous sifflez sous la douche ?
Life de Des'ree.


A quoi pensez vous en vous brossant les dents ?
Que mon postérieur pourrait être plus ferme.


Tenue idéale pour le boulot ?
Un jean, une blouse en soie, un gilet en cachemire doudou et une paire de Jackson de Repetto (j'aimerai dire des talons vertigineux, mais pas compatibles avec ma marche du matin pour rejoindre le taf).


Votre vue préférée sur le chemin du travail ?
Le lac endormi près duquel je passe chaque matin, avec ses canards et ses barques échouées.


Un secret pour tenir le rythme ?
Ne pas oublier les pauses toutes les 2 heures, papoter et plaisanter avec les collègues avec un petit café.


Votre playlist ?
Elle change pas mal, selon mes envies du moment. Today : David Guetta, Mistinguett, Boa Sorte de Ben Harper et un peu d'électro.


Un resto où aller à toute heure ?
Le livingstone, un thaï chic un peu prétentieux mais divin.


Le film que vous pourriez suivre sans image ?
Rabbi Jacob ou Funny Face.


Le chef d'oeuvre qui vous tombe des mains ?
Crime et châtiment. Et sa fin terrible.


Une ville pour se ressourcer ?
N'importe laquelle pourvu qu'il y ait la mer et du soleil.


Usage des nouvelles technologies ?
Au quotidien, mais quand je le choisis. J'essaie d'éviter le relevé de mail dès le réveil (mais pour le moment j'échoue lamentablement ;)


Une application indispensable ?
Waou club med gym pour checker le cours de yoga ou de cycling près de chez moi.


L'émission de télé qui vous manque ?
L'atelier de la mode sur France 5.


Un souvenir pro fort ?
Ma première prime sur résultats : émue, j'avais oublié de lire le "0" en plus à la fin de chèque. Quand je l'ai découvert, j'ai sauté au plafond et je me suis empressée de fêter ça au champagne avec mes proches.


Ce que l'on vous reproche ?
Ma trop grande gentillesse.


Ce dont vous seriez prêt à vous séparer pour renflouer la dette de l'Etat ?
Mes deniers se séparent déjà assez de moi pour ça ;) 

mardi 11 octobre 2011

Petit guide FENG SHUI à l'usage de ma soeur...

Ma soeur et moi-même déménageons à peu près au même moment ces temps-ci.
Nous discutions le weekend dernier de la manière d'aménager au mieux notre intérieur pour qu'il soit une sorte de "cocon" quand nous rentrons d'une harassante journée de travail.

J'avais emprunté un livre sur le sujet du FENG SHUI à la bibliothèque Feng Shui Habitat et Harmonie de G.Sator aux éditions VIGOT. Voici un petit résumé des choses à savoir et à mettre en place pour "harmoniser" son intérieur.

Première étape : Dans quel domaine aimeriez-vous avoir plus d'énergie

Choisir 2 thèmes sur lesquels vous souhaiteriez vous améliorer et un objectif principal parmi :

1. Carrière, avenir, métier
2. Relations Humaines
3. Famille, parents, supérieurs hiérarchiques
4. Bonheur, chance, richesse
5. Santé, paix intérieure stabilité
6. Amis secourables, aide
7. Enfants, créativité, joie, monde des sens
8. Connaissance, monde de l'esprit
9. Réputation, reconnaissance, image

Un petit questionnaire fort utile est proposé et dans mon cas est ressorti que je souhaitais améliorer (dans l'ordre) : 1. Ma réputation, mon image est ma reconnaissance (choix 9); 2. Ma santé, ma paix intérieure, ma stabilité (choix 5) et en objectif principal le choix 1 : la carrière, le travail.

Deuxième étape : définir les zones de son appartement selon le Feng Shui

Cela signifie utiliser le diagramme suivant appelé Pa Kua pour délimiter les différentes zones en présence.
L'absence d'un secteur doit être compensé par des mesures appropriées, sans quoi elle peut se traduire par une insuffisance dans certains domaines de la vie des occupants des lieux.
A l'inverse, une zone prolongée donc renforcée, ne nécessite pas d'intervention particulière.



Dans la pratique, cela donne ce schéma pour notre propre appartement :


Notez le trait qui serpente dans les pièces et le fait que j'ai placé nos meubles principaux : il représente le CHI, l'énergie vitale qui doit circuler correctement depuis l'entrée.

Ensuite l'ouvrage nous propose d'interpréter le résultat. Les zones où le Chi circule mal (encombrement) doivent être équilibrée grâce à des mesures somme toute assez simples et pleine de bon sens.

Dans notre cas, cela donne :

- Le vestibule : doit être clair, accueillant
Cela se traduit par la future pose d'un miroir sur un des placards à l'entrée (car notre vestibule donne sur un mur en entrant, encadré par 2 placards). Sur le mur d'entrée, poser un tableau et/ou des fleurs pour donner une première impression de bien être.

- La zone "mon côté du lit" est celle de la famille (le chéri a hérité de la zone Richesse ;).
Il me faut aménager mon espace avec quelques photos qui me rappellent la famille, stimule la notion de "croissance" et ajouter une plante (pas top la plante dans une chambre, mais bon...)

- Dans la zone "enfants" (c'est à dire notre canapé dans le séjour - pas étonnant que les filles jouent souvent ici) :
ajouter une oeuvre d'art sur le mur. Ma Marilyn sera parfaite.

- Mon WC est dans la zone "carrière" (!) : améliorer l'éclairage et y ajouter une plante. Cette zone, ainsi que la salle de bain "évacuent le chi" car il y a présence de sortie d'eau. Ré-équilibrer par de l'éclairage doux et des végétaux.

Quelques conseils en vrac pour finir :

- si vous avez des plantes à feuilles pointues, ne pas les mettre trop près des sièges ou espaces très utilisés
- pour faire circuler le Chi correctement, placer des cristaux arc en ciel (surtout dans le salon). Ok, vais transformer le séjour en fête foraine moi ?
- la chambre qui est YIN doit être plus petite que le salon YANG
- une table de chevet doit avoir des bords arrondis
- un meuble intégré dénote un obstacle au besoin de changement
- il est nocif dans une chambre d'avoir des appareils qui donne l'heure (mon chéri ton réveil "projection" ? out!)
- bon éclairage à prévoir près du côté gauche du canapé
- il faut plutôt manger dans le coin cuisine que dans le coin salon (=réservé à la "représentation")
- mettre une nappe sur une table de séjour qui comporte une rainure (table convertible) car sans cela, il y a une coupure sur la table (je trouve ca bof la nappe en dehors des repas mais bon)
- sur une table ronde, poser un objet carré si on le souhaite - et inversement
- toujours laisser la porte des toilettes fermées et la cuvette baissée pour éviter la déperdition du chi
- une penderie entre une salle de bain et une chambre (notre cas) est bien car c'est un bon sas entre le bain et la nuit.

Voilà, j'espère que vous aurez noté quelques "trucs" à réutiliser comme bon vous semble. Pour ma part, il s'agit avant tout de bon sens comme je le disais - le côté tarabiscoté de la chose me faisant plutôt sourire qu'autre chose ;)

Message à ma soeur : je te souhaite beaucoup de bonheur dans votre nouveau chez-vous. Bisous !