vendredi 9 septembre 2011

Marie Jeanne a apaisé les sutures de mon âme.


Ce matin, une rencontre étonnante. Passée au cabinet médical en bas de chez moi, je suis en train de me faire enlever mes points de suture au doigt. Quand un semblant de malaise me prend. Comme à chaque fois que j’ai un “dossier” médical à gérer ;)

Dans ces moments là, on lutte pour ne pas paraître ridicule. 

L’infirmière qui prend soin de moi trouve les mots justes : c’est en définitive contre soi que l’on se force à lutter. L’événement en soi n’est pas notre ennemi, ni une épreuve insurmontable : il s’agit du présent, du moment qu’on est en train de vivre, tout simplement.
Ses paroles réconfortantes ont été salutaires.

Nous sommes revenues par la parole sur ma première réflexion “je me suis ouvert la peau bêtement”. Rien n’est bête. Il s’agit juste d’une réalité à laquelle on doit faire face. Par contre, la manière dont on l’aborde en émotions est l’affaire de chacun. Et dans mon cas, cette façon épidermique et sur-réactive m’a submergée sans que j’ai les outils pour l’accueillir.

Marie Jeanne m’a parlé de sensibilité, d’histoire personnelle, de cercle vicieux des émotions qui nous emportent là où elles le souhaitent quand on ne prend pas le temps de s’écouter. Et surtout de respirer. Sentir le souffle sortir de soi, surtout. Un expire qui évacue tout et sur lequel il faut davantage se connecter.

Mon infirmière m’explique que dans son cabinet, quand elle reçoit un enfant, elle lui dit d’abord une chose : “tu peux tout exprimer ici : crier, hurler, me dire des gros mots, tu as tous les droits”. Une manière de signifier que les émotions sont à débrider dans ces moments là, alors qu’au dehors, les parents en parlent parfois tout autrement.

Pouvoir prendre conscience du pouvoir de nos émotions et leur laisser leur place, les laisser couler en soi : c’est une des recettes de Marie Jeanne quand elle réconforte ses patients (grande girafe un peu trop émotive que je suis comprise).

Merci Marie Jeanne. Vous avez éclairé mon début de journée. J’ai repensé longtemps à vos paroles sur le chemin du travail…

Retour sur une première journée en mode Zen

Pour bien commencer, quelques règles de bien être sur lesquelles je m’engage :

- ne pas fumer
- sortir faire une promenade avec ma chienne après le petit déjeuner pour m’oxygéner et prendre le soleil
- faire un cours de sport doux
- faire un léger massage après le sport
- manger léger et sain au repas de midi. 

Pour ne pas me perdre dans des questionnements sans fondement, voici mon programme de la matinée de demain :

- réveil entre 6h30 et 7h
- boire un verre d’eau fraîche pour purifier mon corps après la nuit
- quelques exercices de yoga pour dénouer
- réveil du corps : vitamines et drainage, jus de citron pressé, sobacha, thé vert et une pomme - tout ceci en prenant soin d’échanger avec mon Homme et de sourire ;)
- sortie pour promenade du matin (30 min) avec ma chienne vers 8h
- penser à prendre de grandes respirations dans le bois et me rendre compte que respirer à plein poumons est une chance que la vie m’offre
 - partir pour le sport vers 9h pour mon cours de stretching à 9h30 : penser à bien respirer et prendre conscience de mon corps et de l’énergie qui y circule
- passer par la case Hammam après l’effort
- boire au moins 50 cl d’eau pour drainer 

La fin de la matinée sera réservée à préparer un bon repas à partir de légumes, de graines et de fruits, arrosé de thé vert.
Prévoir 10 minutes de méditation avant ou après le déjeuner.

Ecrire quelques lignes sur mon expérience, mes doutes et mes possibles angoisses avant ou après cette expérience, y compris :

- ma peur de ne pas y arriver vis a vis de l’absence de cigarettes
- vais je avoir assez d’énergie après ce petit déjeuner frugal ? (prévoir une pomme au besoin pour le sport et une grande bouteille d’eau)